Famille de Nazareth, Jésus Marie et Joseph

« La vie est quelque chose de précieux ; protège-la. » | Mère Teresa de Calcutta |
Je me souviens qu’avant ma naissance, j’étais plongé dans une profonde angoisse, car le monde m’avait déjà condamné à mort ; mon destin était scellé : un exil éternel. Mais « dans ma détresse, j’ai crié vers Yahvé, et il m’a répondu ; du fond de l’abîme, j’ai appelé, et tu m’as entendu. » | Jonas 2, 2 | Psaume 130, 1 | Du fond de l’abîme, j’ai crié vers le Seigneur : ¡Abbá! ¡Abbá! ¡Abbá!

Mon âme attend le Seigneur plus ardemment que les sentinelles l’aurore.
Je rends gloire à mon Dieu, Yahvé, avant que les ténèbres ne tombent et que mes pieds ne trébuchent dans l’exil, enveloppés d’une obscurité épaisse. Je parle à ma mère depuis son ventre, avec l’amour de son fils unique, espérant qu’elle entende ma voix suppliante : « Mais si vous ne l’écoutez pas, mon âme pleurera en silence pour cet orgueil ; mes yeux verseront des larmes, ils couleront abondamment, car le troupeau de Yahvé est captif. » | Jérémie 13, 17 |

Seigneur, j’ai ressenti dans le cœur de ma mère qu’elle ne m’aime pas, que je suis un obstacle à ses projets de vie. Mon Dieu, pardonne-lui ; elle ne sait pas ce qu’elle fait, elle est troublée par la souillure de la culture de la mort qui a déformé sa conscience. Elle me dit : je ne fais rien de mal, c’est mon corps !
Ma propre mère veut m’ôter la vie que tu m’as donnée, mon Dieu. « Abba, Père ! Tout t’est possible. Dans mon angoisse, je crie vers toi ; je suis enveloppé de ténèbres. Du fond de l’abîme, je t’implore : mon Père, s’il est possible, renouvelle ce cœur, éclaire-le de ta lumière qui perce les profondeurs de l’éternité, fais-la réfléchir et donne-moi la chance de vivre—notre pas selon ma volonté, mais selon la tienne. » | Matthieu 26, 39 | Marc 14, 36 | Jésus, j’ai confiance en toi ; toi seul, Seigneur, peux sauver !

Mère, je veux vivre, je veux rire, chanter, profiter de la vie, je veux être heureux et aussi pleurer. Je sais que la vie est difficile, mais je veux me battre jusqu’au bout, jusqu’au jour où mon Dieu, celui qui m’a donné la vie, m’appellera pour jouir du royaume éternel.
Je n’ai pas la joie de connaître ma mère, de voir son visage. Je n’ai pas contemplé le soleil ; je ne l’ai pas connu. Je suis comme les fœtus qui n’ont pas vu la lumière, car je suis venu au milieu des vanités et je m’en vais dans les ténèbres, mon nom caché dans l’ombre.
Je t’aime, ma mère. Dieu m’a fait pour aimer, non pour haïr.
Ma bien-aimée, même si tu prends cette vie—la moindre de tes enfants—je continuerai de t’aimer, maman, car tu es la mère que Dieu m’a donnée. Je suis chair de ta chair et sang de ton sang.
Que Dieu te pardonne et ait pitié de ton âme.

Écoute la voix de Dieu : « Mon fils, n’aie ni peur ni crainte. Je marche devant toi ; je suis avec toi. Je ne t’abandonnerai ni ne te délaisserai. Lève-toi, resplendis, car ta lumière est venue, et la gloire du Seigneur brille sur toi ! Car les ténèbres couvrent la terre, et une obscurité dense enveloppe les nations, mais le Seigneur brillera sur toi, et sa gloire se manifestera sur toi. » | Isaïe 60 | « Je t’ai confié à une femme ; c’est ta mère. Je l’ai faite intelligente, sensible, joyeuse, belle. Elle rit et savoure les merveilles de la vie ; elle souffre et pleure, mais surtout, elle peut aimer profondément. »
Les docteurs de la loi s’approchèrent de Jésus, complotèrent et le mirent à l’épreuve devant tous.
Ils lui posèrent cette question :
Seigneur, nous voulons légaliser l’avortement ; nous avons de nombreux arguments juridiques :
• En cas de viol ;
• Danger pour la vie de la mère—qui a dit que le plus grand amour est de donner sa vie pour l’être aimé ? C’est absurde ; nous préférons la femme qui peut nous donner les enfants que nous voulons, quand et comme nous le voulons. De plus, nous avons le pouvoir de manipuler génétiquement la vie ; nous n’avons même pas besoin de ton approbation ;
• Le bébé est un obstacle au projet professionnel de la femme ;
• Malformations congénitales du fœtus—nous pouvons manipuler les embryons à notre gré et jeter ceux qui ne servent pas ;
• Économiser l’argent des services de santé et de la nourriture dépensé pour les gens, améliorant ainsi l’économie du pays. Moins d’enfants pauvres, plus d’argent pour nous qui détenons le pouvoir : « moins, c’est plus » ;
• Nous pouvons contrôler la population en manipulant leurs idées à notre convenance ; c’est une population faible ;
• Euthanasie, meurtre des mourants et des agonisants ;
• Assassinat des personnes âgées, des handicapés et des pauvres qui ne sont pas utiles à nos intérêts ;
• Mariage entre homosexuels, qui peuvent adopter des enfants en toute liberté comme une vraie famille et engendrer des enfants artificiellement ; l’idée de « mâle et femelle » appartient au passé.
Nous sommes certains, nous savons et nous avons conscience que tout ce qui est bon—l’amour, la sainteté, la vie—vient de Dieu, et que sans Dieu, nous déformons la vérité en mensonge, faisant surgir tout ce qui est mauvais : la haine, le péché et la mort.
Jésus-Christ, Fils du Dieu Très-Haut, que devons-nous faire ?
Jésus se pencha pour écrire sur le sol et dit : « JE SUIS CELUI QUI SUIS. »
Lorsqu’il leur dit : « Je suis », ils reculèrent et tombèrent à terre, soudain troublés et comme morts !
Yahvé Sabaoth se leva et déclara : Tu ne tueras point !
« Malheur à vous, hypocrites, qui dévorez et manipulez les pauvres et les plus faibles tout en prétendant faire beaucoup de bien à l’humanité. C’est pourquoi vous serez jugés plus sévèrement. »
Et, se penchant à nouveau, il écrivit sur la terre.
Ils ne m’ont pas écouté quand je leur ai dit : « Yahvé les a créés, homme et femme. » Et il les bénit en disant : « Soyez féconds et multipliez-vous. » Je suis las de vos abominations.

Si vous aviez compris ce que signifie : « Je veux la miséricorde, et non le sacrifice », vous n’auriez pas condamné les innocents.

Serpents ! Race de vipères ! Comment échapperez-vous au châtiment de l’enfer ?

Maudits soient-ils pour toute l’éternité. Éloignez-vous de moi !
Ils se relevèrent dans la honte, terrifiés et tremblants devant lui. En entendant les paroles de Jésus, ils se retirèrent un à un, commençant par les plus âgés, jusqu’à ce que Jésus reste seul avec la femme, toujours au milieu.
Se redressant, Jésus lui dit : « Femme, où sont-ils ? Personne ne t’a condamnée ? »
Elle répondit : « Personne, Seigneur. » Jésus lui dit : « Moi non plus, je ne te condamne pas. Va, et désormais, ne pèche plus. »
Jésus leur parla de nouveau, disant : « Je suis la lumière du monde. Celui qui me suit ne marchera pas dans les ténèbres, mais aura la lumière de la vie. »

Les pécheurs continuaient de crier : « AVORTE-LE, TUE-LE, FAIS-LE DISPARAÎTRE ! »
Leurs cris s’amplifiaient, et le tumulte grandissait.
Pour la troisième fois, le Juge leur dit : « Mais quel mal ont fait ces petits qui croient en moi ? Ces enfants sont les moindres de mes enfants. Je ne trouve en eux aucun crime qui mérite la mort. »
Ils persistaient à crier, à se plaindre, leurs cris devenant de plus en plus violents : « Coupe-le, tue-le, détruis-le ! »
Toute la foule se mit à hurler d’une seule voix : « Hors d’ici celui-là ; nous voulons le péché et sa mère ! » « Qui est responsable de ce sang innocent ? » Et tout le peuple répondit : « Que son sang retombe sur nous et sur nos enfants ! »
Le Roi leur répondra : « Éloignez-vous de moi, maudits, allez au feu éternel préparé pour le diable et ses anges. Je vous l’assure, ce que vous avez fait à l’un de ces petits, c’est à moi que vous l’avez fait. »
Puis j’eus une vision : ceux de gauche furent suivis par une grande multitude ; ils descendirent comme des morts dans l’Abîme, qui les enveloppa de ténèbres. Ils furent jetés vivants dans l’étang de feu brûlant de soufre et disparurent à jamais, tourmentés jour et nuit pour l’éternité. Ce sont ceux qui ont méprisé Yahvé.
Je suis l’Alpha et l’Oméga, le Commencement et la Fin, dit le Seigneur Dieu, « Celui qui est, qui était et qui doit venir », le Tout-Puissant.

Église catholique
« C’est la mission particulière de l’Église et de notre ministère épiscopal de réaffirmer avant tout que l’avortement provoqué est une mort, c’est le meurtre d’une créature innocente. »
Nous devons proclamer l’intangibilité du droit de vivre et de vivre dignement contre l’avortement, crime abominable qui porte les caractéristiques d’un système totalitaire envers les êtres humains les plus sans défense.
« Nul ne peut adopter une attitude de complaisance ou, de quelque manière que ce soit, de passivité face à la réalité de l’avortement. »
L’avortement est un « crime abominable ».
« En aucun cas l’avortement ne devrait être promu comme méthode de planification familiale. »
Dieu dit : « Tu ne tueras point ! »
L’avortement et l’euthanasie sont un « terrorisme répugnant à visage humain », un « crime abominable », et les cliniques où sont pratiqués les avortements sont de « véritables abattoirs d’êtres humains ».
L’avortement ou l’euthanasie sont masqués sous des « expressions qui dissimulent la réalité tragique des faits ».
Contre ceux qui déforment la vérité : Malheur à ceux qui appellent le mal bien et le bien mal, qui transforment les ténèbres en lumière et la lumière en ténèbres, qui rendent doux l’amer et amer le doux !
Malheur aux nations qui se disent « civilisées » et qui promulguent des « lois contraires à la nature humaine ».
L’assassinat d’un être humain sans défense est appelé interruption volontaire de grossesse, et l’euthanasie est qualifiée de « mort dans la dignité ».
« Chaque enfant tué par un avortement est un signe de grande pauvreté, car toute vie humaine compte et revêt un caractère particulier pour Dieu. »
L’avortement provoqué est une mort ; c’est le meurtre d’une créature innocente.
Avec la pratique légale de l’avortement, l’humanité subirait un nouvel échec majeur du droit et de la justice.
Le droit à la vie n’est pas une question d’idéologie ; ce n’est pas seulement un droit religieux ; c’est un droit humain, le droit le plus fondamental de l’homme ! Dieu dit : « Tu ne tueras point ! » (Exode 20, 13). Ce commandement est à la fois un principe fondamental et une norme du code moral, inscrite dans la conscience de chaque personne.
À la femme, « Dieu confie d’une manière spéciale l’homme, c’est-à-dire l’être humain » ; en vertu de sa vocation à l’amour, « une femme ne peut se trouver qu’en donnant de l’amour aux autres ».
Dans une société si souvent marquée par des signes de mort et d’indifférence—comme la violence, l’avortement, l’euthanasie, la marginalisation des pauvres et de ceux jugés inutiles—la femme est appelée à maintenir vive la flamme de la vie et le respect du mystère de chaque nouvelle vie.
Mère Teresa de Calcutta :
La vie est le plus grand don de Dieu. C’est pourquoi il est triste de voir ce qui se passe aujourd’hui dans tant de régions du monde : la vie est délibérément détruite par la guerre, la violence, l’avortement. Et nous avons été créés par Dieu pour des choses plus grandes : aimer et être aimés. J’ai souvent affirmé, et j’en suis convaincue, que l’avortement est le plus grand destructeur de la paix dans le monde actuel. Si une mère peut tuer son propre enfant, qu’est-ce qui peut nous empêcher, vous et moi, de nous entre-tuer ? Le seul qui a le droit de prendre la vie est Celui qui l’a créée—personne d’autre : ni la mère, ni le père, ni le médecin, ni une agence, ni une conférence, ni un gouvernement. [...] Je tremble à la pensée de tous ceux qui étouffent leur conscience pour pouvoir commettre un avortement. Après la mort, nous nous retrouverons face à face avec Dieu, le Donneur de vie. Qui assumera devant Dieu la responsabilité des millions et millions d’enfants qui n’ont pas eu la chance de vivre, d’aimer et d’être aimés ? [...] Un enfant est le plus beau cadeau pour une famille et pour une nation. Ne rejetons jamais ce don de Dieu. Cette longue citation est de Mère Teresa de Calcutta. Je suis heureuse qu’elle ait pu parler à Kalisz.

Marie, Mère des hommes, accueille notre prière qui résonne avec le cri angoissé des victimes de l’avortement, de la haine, de la guerre et de tant d’autres atteintes à la vie. Sois un soutien pour les faibles et une consolation pour ceux qui souffrent injustement. Touche le cœur de ceux qui rejettent la lumière de la vérité et, en tuant, blessent leur propre humanité.

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